mercredi 24 novembre 2010

Accompagner son enfant dans sa démarche d'orientation scolaire et professionnelle ...

Les informations ci-dessous ont été trouvés sur la page Twitter de la conseillère d'orientation et chargée de cours à l'Université Laval Nathalie Perrault:

Rogers, C. (2010). Orientation scolaire et professionnelle: jouer un rôle positif. Cyberpresse, Les Affaires. Publié le 06 novembre 2010 à 05h00.

Résumé: Quel est le rôle des parents dans ce cheminement? Quelle attitude adopter? Comment les aider? C'est à ces questions que souhaitent répondre cette année les membres de l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec à l'occasion de la 6e Semaine québécoise de l'orientation, qui se déroule du 7 au 13 novembre sous le thème «Pour aider son enfant à s'orienter/reconnaître et écouter».

Quel est le rôle des parents dans ce cheminement? Quelle attitude adopter? Comment les aider? C'est à ces questions que souhaitent répondre cette année les membres de l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec à l'occasion de la 6e Semaine québécoise de l'orientation, qui se déroule du 7 au 13 novembre sous le thème «Pour aider son enfant à s'orienter/reconnaître et écouter».

Selon un sondage effectué au printemps par l'Ordre auprès des membres de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), près de 76% des parents reconnaissent que l'orientation scolaire et professionnelle de leur enfant représente un sujet d'inquiétude. Ont-ils raison de s'en faire?

D'après François Paquet, président de la FCPQ, c'est d'abord à l'enfant de faire les démarches pour trouver l'information dont il a besoin pour s'orienter. Mais le parent doit aussi s'informer et s'assurer que son enfant a tout ce qu'il lui faut pour faire les bons choix.

Reconnaître et écouter

Pour Laurent Matte, président de l'Ordre, l'aide apportée varie en fonction du type de relation parent-enfant propre à chaque famille, et de la personnalité de chacun. «Il y a des parents qui balaient tout devant leur enfant, d'autres qui interviennent moins, dit-il. Mais tous les parents ont un rôle à jouer dans le processus d'orientation. Il y a toutes sortes d'influences dans la vie d'un jeune, mais celle des parents est particulière. L'identité du jeune se construit à partir des messages qu'il reçoit d'eux. Il se reconnaît à travers leur regard.»

La meilleure façon d'accompagner son enfant dans son choix de carrière n'est pas de lui dire quoi faire, mais d'être à l'écoute, de souligner ses réussites et de lui faire remarquer qu'il a tel talent ou telle habileté, ajoute Laurent Matte. «Les jeunes n'aiment pas se faire dire par les adultes vers où se diriger, dit-il. Ce qu'il faut, c'est savoir reconnaître leurs bons coups et les souligner. En faisant remarquer à son enfant que ses amis ont l'air de l'apprécier pour telle raison, ou qu'il a eu du succès dans une activité, cela lui permet de valider de l'information sur lui-même. Cela peut l'aider dans ses choix. Ces commentaires encouragent aussi la persévérance. 

La reconnaissance des parents lui donne le sentiment qu'il va être capable de réussir.» Sans validation de ses talents et de ses capacités, un jeune risque de se mettre à papillonner d'une option à l'autre, car il n'est pas évident de se retrouver parmi les nombreuses filières professionnelles.«Un tiers des élèves changent d'option en cours de cégep, dit Laurent Matte. Pour certains, c'est parce qu'ils n'ont pas encore atteint la maturité vocationnelle et n'ont pas suffisamment de connaissance d'eux-mêmes.» Votre jeune change d'option? Il ne faut pas paniquer, dit le conseiller en orientation. «Qu'un jeune change de programme n'est pas toujours une mauvaise nouvelle, dit-il. S'il se rend compte assez tôt qu'il n'est pas au bon endroit, c'est mieux que trop tard.»

Votre opinion... n'est qu'une opinion

Tous les parents veulent que leur enfant réussisse et soit heureux. Pour certains d'entre eux, cette volonté les pousse à vouloir trop influencer le choix de carrière de leur rejeton. «Certains parents insistent tellement sur le fait d'aller à l'université et d'avoir un statut professionnel qu'on voit des jeunes très anxieux et malheureux parce qu'ils ont peur de les décevoir, dit Laurent Matte. Il faut reconnaître qu'en tant que parent, notre opinion sur l'orientation de notre enfant n'est rien de plus qu'une opinion. On a amené notre enfant dans la vie, mais on ne peut pas tout contrôler. C'est sa vie.»

À l'inverse, il n'est pas recommandé de dire: c'est sa vie, je ne m'en mêle pas, nuance Laurent Matte. «En faisant cela, on prive le jeune d'une influence dont il a besoin. Mais on ne peut pas décider à sa place.»
Tout au long de la Semaine québécoise de l'orientation, des conférences seront présentées à travers le Québec pour aider les parents à jouer un rôle positif dans ce moment-clé de la vie de leur enfant.

Bonne journée.

Louis Cournoyer




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