Les c.o., par leur expertise de la relation individu-travail-formation, visent le mieux-être personnel et professionnel en mobilisant le potentiel des personnes et en les aidant à prendre leur place dans la société tout au long de leur vie.
Récemment, j’ai pris l’initiative d’inviter des conseillers d’orientation faisant partie de mon réseau social à faire part de leur expertise propre au sein de ce blogue. Si vous avez le goût de profiter de mettre en valeur vos compétences particulières comme c.o. ou encore que vous connaissez des c.o. qui mériteraient de s’y retrouvez, faites moi-le savoir via courriel à cournoyer.louis@uqam.ca
Récemment, j’ai pris l’initiative d’inviter des conseillers d’orientation faisant partie de mon réseau social à faire part de leur expertise propre au sein de ce blogue. Si vous avez le goût de profiter de mettre en valeur vos compétences particulières comme c.o. ou encore que vous connaissez des c.o. qui mériteraient de s’y retrouvez, faites moi-le savoir via courriel à cournoyer.louis@uqam.ca
Aujourd’hui, je vous présente le premier de ces personnes que j’appelle ici des SUPERS C.O., soit Daniel Touchette, conseiller d'orientation et cofondateur AzimutConseils inc., un cabinet de consultants situé à Trois-Rivières. L'entreprise se décrit comme "Développeurs de bien-être et de compétences en emploi".
Daniel Touchette : parcours et transitions de vie.
C’est dans le domaine vinicole et dans le secteur de l’hôtellerie que s’opèrent les premières années de vie professionnelle de Daniel. Malgré un certain succès dû à un sens de l’initiative et une très bonne capacité pour nouer des contacts d’affaires avec les clients, ainsi de bonnes relations avec ses collègues, il réalise ne pas exploiter suffisamment ce goût et ce potentiel pour les relations humaines et d’aide à autrui. En 1995, Daniel décide de retourner aux études, plus précisément à l’Université de Sherbrooke. Il y réalisera d’abord un baccalauréat en information et orientation professionnelle, puis par la suite une maîtrise en orientation. Toujours aussi actif et faisant appel à ses habiletés de relations personnelles et d’affaires, il devient pendant ces mêmes études assistant de recherche pour l'Équipe de recherche sur les transitions et l'apprentissage (ÉRTA).
Une fois ses études complétées, il quitte Sherbrooke pour aller s’établir à Trois-Rivières. Comme plusieurs nouveaux membres de l’Ordre des conseillers et des conseillères d'orientation du Québec (OCCOQ), il se questionne sur le secteur qu’il aimerait insérer. C’est alors qu’il décide de mettre à profit son sens des affaires en amorçant un travail de réflexion fidèle à la tradition des « plans de marketing ». Entre autres, il en vient à se questionner en profondeur sur son potentiel humain, notamment à l’égard des thèmes suivants :
• Qui aurait besoin de mes compétences, profil, etc.?
• Quels milieux m'intéressent et lesquels ne m'intéressent pas?
• Quels sont les besoins dans les domaines qui m'intéressent?
Et quel fut le résultat de ce travail de mise en marché professionnelle? Le secteur de la pratique privé. Il arrive alors à la conclusion que c’est là que ses compétences pourraient le mieux répondre de façon particulière à des besoins d’entreprises, mais aussi là où il pourrait le plus combler ses propres intérêts. L’énergie et l’initiative des jeunes c.o. en début de carrière peut leur permettre de vivre rapidement de grand succès sur le plan professionnel, ainsi que plus précisément sur le sens à conféré à la portée de son travail et à son propre potentiel. En 2005, il amorce sa carrière de conseiller et de consultant dans un cabinet privé. Il assume rapidement la responsabilité de mandats en orientation professionnelle, ainsi qu’en évaluation psychométrique et en gestion des ressources humaines. Motivé et un brin ambitieux, il se voit conférer des mandats à l’extérieur du Québec. En 2007, il vivra d’ailleurs la plus grande aventure de sa jeune carrière professionnelle. Il est invité à mettre sur pied un service complet de cybermentorat dans d’autres provinces canadiennes, mais également aux États-Unis, en France et au Mexique. Forts de toutes ces expériences, ce c.o. d’à peine aujourd’hui six années d’expérience se retrouve aujourd’hui chargé de guider et de conseillers des cadres d’entreprises, mais également des professionnels et des équipes de travail dans leurs projets professionnels respectifs.
La pertinence sociale du c.o. : le quotidien au travail
Pour le c.o. les activités professionnelles d’évaluation psychométrique et de gestion de carrière peuvent grandement contribuer à l’actualisation des compétences et à l’enrichissement de la vie professionnelle des individus. Daniel intervient auprès d’une clientèle qu’il caractérise lui-même de proactive, engagée et volontaire. À cet effet, il apprécie pouvoir répondre aux besoins de personnes déterminées et soucieuses de leur développement. Bien sûr, il lui arrive de vivre la confusion de rôle lorsqu’il s’identifie professionnellement comme conseiller d’orientation : « arrête de dire que tu es conseiller d'orientation, tu es bien plus que ça, tu es conseiller en gestion! …» Autant voit-il dans de tels propos une forme de reconnaissance de ses compétences, autant il avoue trouver dommage pour l’image sociale qui perdure face au travail du c.o.
Daniel Touchette croit fortement en la plus value de l’apport des c.o. en pratique privée. Dans ce secteur d’activités de services aux individus, nombreux sont les « consultants » de tous les types. Aux yeux du c.o. plusieurs n’ont malheureusement pas ni l’expertise, ni les connaissances et ni le sens d’éthique pour assurer pleinement des services de qualité auprès des individus. Toutefois, lorsque ces consultants travaillent en collaboration avec des c.o. au sein d’une même entreprise, il devient alors plus facile de combiner et de spécifier les expertises relatives à chacun, ce qui engendre du coup une situation gagnant-gagnant où la synergie est à l’honneur et les bénéfices plus nombreux pour l’employeur.
D’ailleurs, plusieurs entreprises commencent selon Daniel Touchette à saisir la notion plurielle de « coût » lié à une mauvaise gestion de l’humain au travail (ex. : absentéisme, présentéisme, épuisement, non-productivité, etc.). Une fois connu par les entreprises, le c.o. souligne qu’il est alors plus facile d’être reconnu, pertinent et en demande.
Quels c.o. pour ce secteur d’activités?
Le conseiller d’orientation Daniel Touchette croît à l’instar de l’opinion de plusieurs c.o. que l’on peut entendre sur des listes de discussion sur Internet, que ce ne sont pas tous ces derniers qui ont « le profil » pour travailler en pratique privée et en consultation organisationnelle : trop d'entre eux veulent faire ce type de travail, sans faire les compromis et prendre les risques nécessaires. Donc, avant de se lancer dans ce secteur, un étudiant finissant ou un conseiller d’orientation possiblement intéressé par ce secteur gagnerait, selon lui, à faire un bilan personnel. Cela permettrait entre autres de mieux comprendre qui l’on est, notamment de voir si l’on a l’étoffe entrepreneuriale et d’affaires. Par la suite, une exploration pratique des milieux d’emploi peut permettre de voir où l’on pourrait œuvrer pour ultimement développer un propre plan de développement personnel d’affaires : Il faut ainsi chercher à comprendre dans quoi l’on s’embarque et savoir sortir de sa zone de confort!
En rappel
Si vous avez le goût de profiter de mettre en valeur vos compétences particulières comme c.o. ou encore que vous connaissez des c.o. qui mériteraient de s’y retrouvez, faites moi-le savoir via courriel à cournoyer.louis@uqam.ca
Bonne journée.
Louis
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