mardi 6 décembre 2011

UQÀMIES - Des diplômés (universitaires) satisfaits !

Bonjour,

Dans l'édition du 28 novembre 2011 du Journal L'UQÀM, un article de Marie-Claude Bourdon intitulé Des diplômés satisfaits rend compte de l'appréciation d'une formation uqamienne dans différents domaines par les personnes les réalisent.

Il s'agit, selon moi, d'un article somme toute très (trop ?) positif centré sur une interprétation de données de sondage où les nuances explicatives qui auraient pu être apportées par les étudiants se voit plutôt soumise au déterminisme interprétatif des acteurs producteurs du sondage. Aussi, il maintient malgré tout à la fois une force de l'UQÀM, son ouverture, tout comme indirectement il l'a condamne un peu à cette stricte vertue. Toutefois, l'article rend honneur, toujours à mon avis, à la réalité des études universitaires à Montréal pour des étudiantes et des étudiants francophones.

Voici le texte disponible :

Les diplômés du baccalauréat de l'UQAM ne chôment pas! Selon une enquête menée par le Service de planification académique et de recherche institutionnelle (SPARI), au moins 65 % des diplômés ayant complété un baccalauréat en 2009-2010 ont un emploi, alors que 24 % poursuivent des études. «Lors de l'enquête, pas plus de 3,6 % étaient à la recherche d'un emploi, ce qui, techniquement, correspond à une situation normale de mobilité professionnelle plutôt qu'à une problématique de chômage», précise le directeur du SPARI, André Bourret. Les autres étaient soit en congé parental (3 %), soit en sabbatique, en voyage ou en réorientation (3,7 %). Plus du tiers des participants qui travaillent ont décroché leur emploi en moins d'un mois et la majorité a trouvé du travail en moins de quatre mois. Plus encourageant encore, 60 % des diplômés mentionnent une forte correspondance entre leurs études et leur emploi et 22 % une correspondance moyenne, pour un total de plus de 80 % des diplômés sur le marché du travail qui estiment occuper un emploi dans leur domaine. Il ne s'agit pas non plus de travailleurs précaires. Parmi les diplômés qui travaillent, près de 94 % sont salariés, alors que seulement 4,5 % sont travailleurs autonomes et 1,7 % sont propriétaires de leur entreprise. Dans le groupe des salariés, les deux tiers ont même déniché un emploi permanent! Le taux de réponse à l'enquête du SPARI a été de 26 %, pour un total de 1 162 répondants qui ont complété le questionnaire envoyé électroniquement à tous les diplômés du baccalauréat de 2009-2010.



Une majorité de professionnels

Au moins 60 % des répondants qui travaillent occupent des emplois de niveau professionnel et près de 8 % font même partie du personnel cadre et de direction. Les diplômés de 2009-2010 se retrouvent principalement dans l'enseignement (24 %), les affaires, les finances et le commerce (21 %), l'administration publique (9 %), la santé et les services sociaux (8 %), le secteur des communications et des relations publiques (7 %) et les services professionnels et conseil (6 %). La majorité (53,5 %) travaille au sein de grandes entreprises de plus de 500 employés. Au chapitre des revenus, près de 30 % des répondants gagnent entre 30 000 et 40 000 dollars, tandis que 25 % ont un salaire se situant entre 40 000 et 50 000 dollars, une fourchette appréciable pour des diplômés fraîchement sortis de l'université.

Une formation utile


Plus de 81 % des diplômés sondés estiment que la formation qu'ils ont reçue sur les bancs de l'UQAM est utile à l'accomplissement de leur travail. Plusieurs restent friands de savoir : environ un diplômé sur cinq travaillant à temps complet continue de se perfectionner. La formation à l'UQAM semble d'ailleurs renforcer le goût pour les études puisque la proportion des diplômés qui poursuivent des études universitaires après leur baccalauréat, 24 %, est nettement supérieure au pourcentage de ceux qui avaient cette intention au départ (15 %). «Cela témoigne de l'évolution de l'UQAM, souligne André Bourret. Beaucoup plus d'étudiants que par le passé continuent aux cycles supérieurs.» Près de 70 % des répondants qui poursuivent des études sont inscrits dans un programme de maîtrise et 5 % ont même été admis au doctorat. Plus de la moitié ont choisi à nouveau l'UQAM. Et parmi tous ceux qui demeurent aux études, 89 % estiment que leur formation les a bien ou très bien préparés à suivre le programme universitaire auquel ils sont inscrits. En général, les diplômés se montrent «satisfaits» ou «très satisfaits» à l'égard de la formation qu'ils ont reçue, que ce soit en ce qui a trait à la capacité d'analyse et de synthèse qu'ils ont développée (92 %), à leur capacité d'exercer un jugement critique (91 %), à la disponibilité de leurs enseignants (91 %), au contenu des cours (84 %), au climat social et intellectuel favorisé par leur programme (83 %) ou à la qualité des ressources matérielles (83 %), documentaires (86 %) et audiovisuelles (88 %) mises à leur disposition.

Un profil uqamien


Les données du sondage révèlent par ailleurs que l'UQAM joue bien son rôle d'université ouverte aux besoins d'étudiants aux parcours atypiques, souligne André Bourret, puisque 17 % avaient déjà suivi une formation universitaire, parfois même complète, que près de 27 % étaient sur le marché du travail avant d'entreprendre leur bac et que 17 % travaillaient toujours à temps complet pendant leurs études. «C'est une caractéristique majeure de l'UQAM de permettre aux étudiants de concilier le travail et les études», note le directeur du SPARI. Enfin, l'enquête confirme que 52 % des diplômés sont des étudiants universitaires de première génération, dont aucun des deux parents n'a fréquenté l'université. «Cette donnée démontre que l'UQAM contribue à améliorer l'accès à l'université au Québec, l'une de ses missions premières», conclut André Bourret.



Bonne journée.


 
Louis




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