lundi 13 février 2012

Savoir aborder avec le client des sujets plus « délicats » (troubles de santé mentale, sujets intimes, traumatismes, émotions excessives et négatives, etc.).

Savoir aborder avec le client des sujets plus « délicats » (troubles de santé mentale, sujets intimes, traumatismes, émotions excessives et négatives, etc.).

Vous trouverez ci-joint quelques liens d'information pertinents pour alimenter vos réflexions et peut être même la créativité de vos actions ...

LA PSYCHOTHÉRAPIE : UNE EXPÉRENCE D'INTIMITÉ
Par André Duchesne
Le processus de psychothérapie se distingue principalement de d'autres formes d'intervention par ses objectifs et le niveau d'intimité de la relation. Il vise un changement dans la structure d'adaptation profonde d'une personne. Il vise à fournir les conditions et les outils  qui vont permettre à un être blessé (qui n'a pu intégrer ses expériences traumatisantes - blessures par manque de réponses suffisantes et adéquates ou par agression - et continuer son développement en tant que personne vivante en relation) de reprendre ce développement et de métamorphoser la blessure (pour utiliser le langage de Cyrulnick) pour continuer à se réaliser et à se vivre plus pleinement en tant que personne.

L'intimité avec l'autre. Un idéal difficile mais réalisable
Une communication entre personnes qui implique l’ensemble de leur être : la connaissance, l’affectivité et les sensations physiques ; en d’autres mots les zones de la tête, du cœur et du sexe. Dans l’amitié, la communication ne va habituellement pas au- delà de marques d’affection qui n’incluent pas la sexualité proprement dite alors que l’intimité amoureuse se réalise par tous les modes de communication. L’intimité repose sur le désir de recevoir et de donner.

 La théorie de l’attachement : pour le meilleur et pour le pire
Pillet V., La théorie de l’attachement : pour le meilleur et pour le pire, Dialogue 2007/1, n° 175, p. 7-14.
Lors d’une réunion dans une école pour la signature d’un « contrat d’intégration », il est demandé à l’auxiliaire de vie scolaire présente auprès de l’enfant si elle pourra rester l’année prochaine pour assurer une certaine continuité dans le suivi pédagogique et dans sa relation à l’enfant. Celle-ci répond  qu’elle sera sûrement affectée ailleurs, le principe étant de rester un an, pas plus, pour éviter « de s’attacher »… Comme si cela était dangereux. Comme le résume Blaise Pierrehumbert, le principal message de John Bowlby « est certainement que le lien n’implique pas un état de dépendance, mais au contraire qu’il peut constituer un facteur d’ouverture, de socialisation. »
  
Les styles d’attachement – Claude Lavoie, travailleur social
En consultation je reçois des personnes qui vivent des difficultés à propos de leurs relations amoureuses, pour certaines il s’agit de la difficulté à rencontrer et à trouver la bonne personne, celle avec qui ont pourra partager notre vie, pour d’autres ce sont les difficultés reliées à la communication ( mésentente, incompréhension mutuelle, critiques, accusations),  aux comportements inadéquats (manque d’attention, contrainte, étouffement, violence, agressivité) ou encore à propos de la sexualité (fréquence des rapports sexuels, mésinterprétation des dynamiques sexuelles).  Ces situations, que ce soit au contact ou non de l’autre  apporte désarroi et mal-être.

 La gestion des émotions - Claude Lavoie, travailleur social
Lorsque nous parlons de gestions des émotions, nous pouvons entendre : la répression des émotions dites négatives : colère, tristesse, etc. Nous vivons à une époque ou il ne fait pas bon de ressentir des émotions négatives.  Le bonheur est devenu un culte et les émotions négatives viennent entraver notre recherche de la béatitude. Mais peut-on vraiment qualifier une émotion de positive ou de négative? 

EMOIS EN MOI, se réconcilier avec ses émotions
Dominique Chapot, Seuil
L'émotion est un phénomène physiologique spontané et bref qui se produit dans notre corps. L'émotion se manifeste par un signal électrique accompagné d'une décharge hormonale et de manifestations comportementales. Les émotions déclenchent une tension de l'organisme dont le but est de mettre cet organisme en mouvement vers un nouvel équilibre. Progressivement, au cours de son développement, l'homme a modifié son environnement et développé son cerveau en faisant référence à cette mémoire de l'expérience; "le système nerveux permet d'ajuster l'environnement à l'équilibre homéostatique interne en agissant sur cet environnement" (Henri Laborit). Il s'est de plus en plus attaché à faire confiance au circuit long, qui analyse les éléments constitutifs de ce qui est à l'origine de son émotion pour lui trouver des réponses efficaces.

Quand la peur prend les commandes !
Le cerveau à tous les niveaux ! Université McGill
Les comportements qui surviennent lorsqu'un être humain est effrayé sont très semblables d'un individu à l'autre et ce, même pour différentes cultures. En effet, si quelque chose nous effraie, disons un bruit strident, notre première réaction est d'arrêter ce que nous étions en train de faire.
Bonne journée.

Louis

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