mercredi 27 février 2013

Le projet virgule ... ralentir, se poser, reprendre son souffle ...

Dans la plus récente édition du Journal L'UQÀM du 21 janvier 2013, il est question d'un projet de recherche associé à un service à la collectivité des plus originaux, soit le projet Virgule. Ce projet, mené par mon collègue Simon Grégoire, en collaboration avec d'autres chercheurs de l'UQÀM tels que Isabelle Mahy (communication sociale et relation publique), Lise Lachance (éducation et pédagogie, carriérologie), Julie Ménard (Psychologie) et Gilles Depuis (Psychologie) vise, comme son slogan le souligne, à "ralentir, se poser, reprendre son souffle".

 
Au-travers de cours séance de méditation de 20 minutes, le programme vise entre autre à prévenir les problèmes de détresse psychologique multiples de la vie contemporaine. La méditation proposée vise avant tout à développer sa présence attentive. Tel que le souligne le descriptif en ligne du projet Virgule :
 
"Depuis quelques années, la présence attentive (parfois aussi appelée pleine conscience, ou mindfulness, en anglais) suscite beaucoup d’engouement au sein de la communauté scientifique. Généralement, elle est définie comme un état de conscience accessible lorsqu’une personne porte délibérément son attention sur son expérience (interne et externe), telle qu’elle se déploie dans l’instant présent, sans jugement (Kabat-Zinn, 2003). D’une part, être présent de manière attentive consiste à réguler notre attention de manière à être attentif à nos expériences immédiates, c’est-à-dire à ce que l’on fait dans l’instant présent, aux émotions qui émergent, aux sensations corporelles qui prennent forme, aux pensées qui surgissent, aux désirs, aux craintes qui nous habitent, etc. (Bishop et al., 2004). En d’autres termes, c’est être alerte, vigilant, attentif et présent à ce qui se passe à l’intérieur comme à l’extérieur de nous, et ce, de manière soutenue. D’autre part, être présent de manière attentive consiste à accueillir sans jugement ce qui franchit le seuil de la conscience et à l’accepter avec ouverture, curiosité et réceptivité (Bishop et al., 2004). La réalité est acceptée telle qu’elle est, sans qu’aucune tentative soit mise en place pour l’éviter, la changer ou interférer avec elle (Brown, Ryan, & Creswell, 2007). Être pleinement conscient, c’est prendre (pleinement) conscience de toutes les facettes de notre état actuel, qu’elles soient positives ou négatives, plaisantes ou déplaisantes. Ajoutons que la présence attentive constitue non seulement un résultat (être présent de manière attentive), mais aussi un processus (pratiquer la méditation de type présence attentive). Par ailleurs, cette pratique nécessite le développement d’attitudes (la patience, le non-jugement, l’acceptation, etc.) et d’habiletés (par exemple, lorsque notre attention s'égare, la tourner vers la respiration). La méditation constitue la manière privilégiée de développer notre présence attentive."
Le projet de recherche rattaché à cet exercice a été réalisé et l'est toujours dans différents milieux organisationnels.

Et parce que les "virgules" sont rares dans le rythme de vie actuelle, la présence attentive jouer un rôle sur notre bien être psychologique, ... au travail, au repos et dans les loisirs ! :-)

Louis



Séparateur
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.