samedi 16 mars 2013

Authenticité intra et inter personnelles … et bien-être au travail.


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Compte rendu paru dans la chronique sur la recherche en orientation professionnelle Les trouvailles de Louis Cournoyer de l'édition de Août 2012 du magazine L'Orientation, le magazine de l'Ordre des conseillers et des conseillères d'orientation du Québec.
Authenticité intra et inter personnelles …
et bien-être au travail.


Ménard, J. et Brunet, L. (2011). Authenticité et bien-être au travail : une invitation à mieux comprendre les rapports entre le soi et son environnement de travail. Pratiques psychologiques, numéro à paraître.

Pour consulter l'article dans son ensemble, cliquez sur "ICI".


« Être » et « faire » au travail sont deux dimensions essentielles à la bonne conduite individuelle, organisationnelle et sociale. Très largement associé au courant humaniste de la psychologie, l’authenticité est à la fois un fin et un moyen de s’assurer personnellement un meilleur bien être sur les plans personnels, scolaires et professionnels. Mais, est-ce que le bien-être au travail pourrait être tributaire de la capacité d’authenticité des personnes ? Dans le cadre d’une revue de la documentation, deux professeurs-chercheurs du département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal ont cherché à établir l’influence possible de l’authenticité sur le bien être des travailleurs. Pour Ménard et Brunet (2011), l’authenticité est à la fois intra et inter personnelles. L’authenticité  intra personnelle se rapporte au fait d’être fidèle à soi-même, au respect de soi, de ses valeurs et de ses besoins, au sens de l’identité, à l’auto-détermination et à la croissance personnelle. Quant à l’authenticité interpersonnelle, elle se rapporte à l’intégrité, à l’éthique, à la responsabilisation par une saillance de soir par rapport à son rôle, à la démonstration d’une volonté à assumer ses actions et leurs conséquences, ainsi qu’à l’absence de vouloir manipuler autrui. Enfin, le concept de bien-être au travail peut quant à lui être examiné sous l’angle hédoniste, en référence avec le principe de recherche de plaisir et d’évitement de la douleur et de la souffrance, sinon sous l’angle eudémonique, lequel se rapporte à la recherche du plein fonctionnement de l’être humain au-travers d’une perception de soi engagée face à ses défis existentiels et à la quête d’un sens à sa vie. Pour les auteurs, l’authenticité intra personnelle semble s’accorder le mieux avec la conception de bien-être au travail, malgré que Ménard et Brunet (2011) ne puissent en établir de lien clair. Leur position est à l’effet qu’une personne fidèle à elle-même, à ses valeurs, à son essence, agira en concordance avec son vrai soi sur le plan cognitif et comportemental. De plus, il importe selon eux de prendre non seulement en compte les aspects comportementaux et relationnels lorsque vient le moment d’observer l’automanifestation de l’authenticité, mais également l’aspect cognitif responsable de la conscience de soi et du traitement d’information relatives à soi.

Au-delà sur la question d'authenticité ...
Les évènements récents et spectaculaires de suicide sur les lieux du travail ou de suicide relié au travail nous amènent à réfléchir sur l’évolution du rôle du psychologue et du médecin du travail. Face aux expressions de la fatigue liées aux évolutions des organisations, le psychologue et le médecin du travail sont amenés à sortir de leur cabinet pour aller à la rencontre des salariés sur leur terrain. L’intervention en équipe pluridisciplinaire facilite et enrichit cette démarche. À travers leur parole, écoutée en colloque singulier ou en groupe de parole, il s’agira d’entendre ce que la fatigue donne à voir de l’organisation du travail. Comment continuer à bien travailler en sécurité ? Comment continuer à bien travailler dans une entreprise qui ferme ? La clinique du travail permet d’appréhender le travail comme un terrain privilégié de médiation entre l’économie psychique et le champ social, entre singulier et collectif. Elle vise à la reprise du pouvoir d’agir, au développement des possibles individuels et collectifs, à la restauration de la santé.

Nous connaissons bien nos faiblesses, car nous avons appris à leur accorder une grande attention et à investir temps et énergie pour les corriger afin d’accroître notre performance. Cet article propose plutôt aux personnes d’optimiser l’utilisation de leurs forces au travail. Nous définissons d’abord le concept de « force » et précise les éléments qui le distinguent de celui de « talent ». Ensuite, quelques croyances sur la réussite qui nuisent à l’utilisation adéquate de ses forces sont examinées sous un éclairage plus réaliste. Nous poursuivons en présentant des méthodes permettant de découvrir ses forces et des stratégies clés aidant à optimiser leur utilisation dans le contexte du travail. L’article se termine par quelques conseils visant à aider les gestionnaires à découvrir, à utiliser et à développer les forces de leurs employés.



Les recherches en sociologie du tourisme ont mis en évidence la quête d’authenticité qui pousse les individus à rechercher une expérience naturelle et intense qui contribuera à leur divertissement et à leur évasion. Néanmoins, les institutions culturelles et touristiques utilisent de manière croissante les technologies pour communiquer avec leurs visiteurs, les aider à préparer leurs futurs déplacements ou améliorer leur expérience in situ. L’originalité de cette recherche tient au fait qu’elle s’interroge sur la persistance de l’authenticité et de ses bienfaits émotionnels dans le cadre d’expériences médiatisées par une technologie, telle qu’un site Web. Une expérimentation au design libre a été conduite sur le site Internet d’un musée d’art avec 150 visiteurs en ligne. Cette étude contribue au champ de l’interaction homme-machine en analysant le rôle joué par des variables cognitives (facilité d’utilisation) et affectives (attrait visuel, flow et authenticité). En termes d’implications pratiques, nous démontrons que les musées peuvent faire de leur site Internet une véritable vitrine à destination de visiteurs potentiels, et que la qualité de l’expérience vécue à partir du site Internet est directement liée aux intentions de visiter le musée.



 

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