jeudi 12 juillet 2012

L'université des piastres !!!

Bonjour,

Dans un article intitulé Un diplôme universitaire demeure un précieux investissement la dernière édition de AFFAIRES UNIVERSITAIRES du 11 juillet 2012, Herb O'Heron, directeur de la recherche et de l’analyse des politiques à l’Association des universités et collèges du Canada, traite de la question de la valeur du diplôme universitaire. Pour l'auteur, "même si les nouveaux diplômés paient le prix du ralentissement économique actuel, des emplois adaptés à leur formation et des carrières prospères les attendent."

À noter que l'article présente une perspective canadienne et non pas uniquement québécoise. Et noter que bien sûr, en tant que c.o., je crois qu'il y a lieu de dépasser l'idée d'une analyse strictement fondée sur le pécunier, mais question d'information ... c'est toujours intéressant de savoir.

Je vous laisse bien sûr vous faire une idée en faisant une lecture complète du texte, mais voici quelques passages pouvant alimenter la réflexion :

  • Bien que les titulaires d’une formation universitaire s’en tirent beaucoup mieux que ceux qui n’ont pas dépassé le secondaire, les étudiants qui décrochent leur diplôme pendant un ralentissement économique se heurtent néanmoins à des perspectives de carrière plus incertainesque ceux qui n’ont pas subi cette malchance.
  • Le nombre des diplômés occupant un emploi a en effet plus que doublé de 1990 à 2011, passant de 1,9 million à 4,4 millions. Les diplômés universitaires occupent en outre de bons emplois : par rapport à il y a 20 ans, ils sont 1,4 million de plus à occuper des postes professionnels ou de direction, et 600 000 de plus à occuper des postes techniques ou administratifs.
  • Menée en 2010, cette étude, dite Boudarbat, Lemieux et Riddell (PDF), montre entre autres qu’un bachelier de sexe masculin gagnait en moyenne 37 pour cent de plus qu’un diplômé du secondaire de même sexe en 1980, et 50 pour cent de plus que celui-ci en 2005. Chez les femmes, cet écart est encore plus marqué.
  • Le revenu moyen des diplômés varie grandement selon leur domaine de spécialisation. En 2005, le revenu moyen d’un bachelier en arts visuels et de la scène était d’environ 45 000 $, tandis que celui d’un bachelier en génie et en sciences appliquées était d’un peu plus de 90 000 $. Des écarts similaires s’observaient chez les diplômés des collèges et des cégeps : les revenus les moins élevés – autour de 40 000 $ – se retrouvaient chez les diplômés en arts visuels et de la scène, en éducation et en sciences sociales, alors que les plus élevés – autour de 60 000 $ – se retrouvaient chez ceux en génie et en technologies associées.
Bonne journée !

Louis

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