mercredi 5 septembre 2012

ESSAI EN LIGNE : L'ORIENTATION AUPRÈS DES CLIENTÈLES TDA/H ... SELON MYRIAM FAUVEL


Bonjour à toutes et à tous,

De retour avec vous pour une autre année de contenus formateurs sur ORIENTATION POUR TOUS ! il me fait plaisir aujourd'hui de vous offrir le travail de Myriam Fauvel portant sur Les pratiques professionnelles de conseillers d’orientation œuvrant à l’ordre d’enseignement secondaire régulier auprès d’élèves présentant un trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDA/H) En cliquant sur le lien ci-dessus, vous accèderez à une version en ligne de l'essai très pratique de son auteure. Si vous désirez en obtenir une version PDF gratuite, vous n'avez alors qu'à m'écrire directement à cournoyer.louis@uqam.ca Entretemps, voici l'introduction de l'ouvrage :

La réussite scolaire est une préoccupation prioritaire pour le milieu de l’éducation et pour les instances ministérielles qui chapeautent cet objectif. En effet, en 2009, on observe qu’un enfant sur trois abandonne l’école. Les études effectuées en 2009 démontrent que 69% des garçons et 78% des filles de moins de 20 ans étaient diplômés.  Encore aujourd’hui, le Québec est loin du 80% de taux de diplomation visé d’ici 2020 par le ministère de l’Éducation (site internet, Radio-Canada, 2009). En fait, il semble que 28 000 jeunes Québécois ne terminent toujours pas leurs études secondaires chaque année et on peut estimer ces coûts pour la société à près de 2 milliards de dollars (site internet, Radio-Canada, mars 2009). À titre d’exemple, en 2010 une étude menée auprès d’une commission scolaire de Québec démontrait que 32% des jeunes ont quitté l’école avant 16 ans. De ce nombre, 71% sont des garçons contre 33% de filles. Il ressort de ces études que 60% des décrocheurs étaient en adaptation scolaire et éprouvaient des difficultés scolaires (Cyberpresse,  octobre 2010, site internet).

Depuis l’an 2000, le ministère de l’Éducation a adopté une nouvelle politique concernant l’adaptation scolaire intitulée Une école adaptée à tous ses élèves. Cette politique vise essentiellement la mise en place de moyens afin d’intervenir le plus rapidement possible lorsqu’il est constaté que le jeune élève éprouve des difficultés d’apprentissage. Le terme « d’élèves à risque»  sera adopté par le MEQ pour désigner  tout élève qui rencontre certaines difficultés à l’école s’assurant ainsi que ces élèves peuvent bénéficier de l’aide nécessaire sans qu’il soit un élève handicapé ou en difficulté (MELS, 2007). Les clientèles qui caractérisent les élèves à risque se regroupent sous trois catégories : les élèves en difficulté d’adaptation, les élèves en difficultés d’apprentissage et les élèves handicapés. Dans le cadre de cette recherche, ce sont les élèves souffrant d’un trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) qui font partie de la catégorie des élèves en difficulté d’adaptation qui seront visés (fédération des comités de parent, 2010, site internet). Les études ont démontré qu’au moins 3 à 5% des jeunes âgés de 6 et 14 ans seraient atteints par ce trouble. Les garçons seraient trois fois plus nombreux à en souffrir. Selon les statistiques du MELS, la fréquentation scolaire d’enfants âgés de 4 et 16 ans se situe autour d’un million d’élèves au Québec (site internet, MELS, 2008).  Il semble que chaque classe reçoive au moins un à deux enfants ayant ce trouble.    À cela, il faut considérer que 50% des jeunes TDAH le resteront à l’âge adulte et que leur capacité à s’adapter à ce symptôme va dépendre de leur utilisation de stratégies qu’ils auront acquises dans leur jeune âge (Sylvestre, 2008).

Malheureusement, à la lueur des résultats de la recension des écrits, des données statistiques récentes exprimant la proportion d’élèves souffrant d’un syndrome de TDAH qui font partie du nombre de décrocheurs ne semblent pas encore disponible en 2011. Par contre, les études ou les sondages semblent d’accord sur les conséquences reliées au TDAH touchant plusieurs domaines de la vie courante d’un jeune. Devant ce constat, il y a lieu de se questionner sur le rôle que pourrait jouer le  conseiller d’orientation pour intervenir et soutenir particulièrement ces jeunes TDAH qui éprouvent de sérieuses difficultés scolaires. Depuis 2009, la Loi 21 a modifié le Code des professions et donne le droit aux conseillers d’orientation d’évaluer les élèves en difficulté d’adaptation.  On constate que le milieu scolaire a un besoin criant de l’expertise que procure la profession. Il reste à voir comment se vit ce changement au sein du milieu scolaire, particulièrement concernant les élèves âgés de 15  et 17 ans victimes du syndrome du TDA/H au secteur jeune en 2011 et à identifier ce qui est fait et ce qui pourrait être fait par les conseillers d’orientation pour améliorer la réussite et diminuer le décrochage scolaire de ces élèves.

Bonne journée.

Louis





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